Roulant quotidiennement sur BSA, Pierre Girard a le goût des marques historiques.
Ce goût de l’authenticité ne pouvait que s’étendre aux marques historiques d’une certaine mode masculine. Pendant huit ans, avec Rocker Speed Shop, il a donc proposé la sélection de marques de cuirs, de chaussures et de vêtements pour homme la plus pointue de Paris.
Fort de cette expérience, quoi de plus naturel que cette conclusion : fabriquer ses vêtements lui-même. Les Motocyclettistes étaient nés.
L’exigence sous tous ses aspects
Quand on est connu pour avoir commercialisé ce qui se fait de mieux, comment obtenir un résultat à la hauteur de sa réputation ?
Côté cuir, choisir le meilleur, du cuir de cheval tanné à Himeji, au Japon, par Shinki Shikaku ; puis faire trier et apparier les peaux par M. Yoshikazu Takemoto, craftsman renommé du Kansai, qui assure ensuite la coupe et l’assemblage des vetements, dans l’optique d’un résultat irréprochable.
Côté ligne ? N’accepter que la plus élégante, ce fameux « fit » à la française, près du corps et sans couture dorsale. Pour les modèles protégés aux coudes et aux épaules : pas d’ajout de pads externes mais un doublage par l’intérieur, beaucoup plus technique mais tellement plus classe ! La doublure, les poches et les fermetures ? Ne tolérer que le plus solide : une serge japonaise épaisse et surpiquée en pointe de diamant, des pressions renforcées sur cuir également, des zippers de qualité…
L’ambition du beau et de l’utile
Si l’on voulait terminer en synthétisant les deux notions qui sous-tendent toute la démarche des Motocyclettistes, on pourrait peut-être les formuler ainsi : être élégant c’est être habillé, simplement, du meilleur ; avoir du style, c’est rouler confortablement, quel que soit le temps par lequel on roule.